Jean-Marie Le Pen contre la République du Diable
Alexandre Douguine: Department of Research, Studies and International News 11-01-2025
Jean-Marie Le Pen est décédé. Il est mort à un âge respectable.
Je le connaissais depuis la fin des années 1980.
C’était un homme politique de droite cohérent qui a créé le premier parti de France en termes de taille et de succès électoral. Cependant, la dictature libérale ne lui a jamais permis, ni à lui ni à sa fille, d’accéder au pouvoir. La démocratie ne fonctionne que dans un sens : défendre les intérêts d’un groupe oligarchique de libéraux mondialistes, même s’il s’agit d’une minorité insignifiante.
Aujourd’hui, Trump et les trumpistes ont ouvert une brèche importante dans ce système. Pourtant, cette vague d’éviction des libéraux de leurs positions dictatoriales n’a pas encore atteint l’Europe.
La France est toujours gouvernée par l’algorithme d’une junte mondialiste – un clown connu sous le nom de Macron. Pendant ce temps, la fille de Jean-Marie Le Pen, Marine, est menacée de ne pouvoir se présenter aux élections. Une dictature est une dictature. C’est ce que Jean-Marie a combattu toute sa vie. Mais il ne s’est battu que par des moyens démocratiques. Et cela revient à jouer franc jeu avec un tricheur.
Il nous a quittés à la veille de grands changements. Bientôt, ses idées commenceront à triompher vraiment. C’était un homme bon et honnête. Trop bon et trop honnête. On ne peut pas être comme ça avec les libéraux. Ses ennemis l’appelaient « le diable de la Vème République ». Mais en réalité, il était un opposant constant et inflexible à la République du Diable.
Récemment, je suis tombé sur une phrase en ligne : Il vaut mieux avoir extrêmement raison qu’extrêmement tort ». Il n’était certainement pas dans l’erreur.
Repos éternel à un combattant de la République du Diable.
Alexandre Douguine
Note : jeu de mot car en anglais « to be extremely right » peut signifier « avoir extrêmement raison » et mais aussi « être extrêmement à droite »…